message important (suite... de la suite)

Cette fois ca n'avait rien à voir avec une araignée qui jouait avec des fils, c'était presque comme une décharge électrique, mais sans la douleur associé à celle-ci.

En effet la douleur disparue, mais quelque chose vint s'ajouter, quelque chose qu'elle n'avait pas sentit depuis très très longtemps. Cette impression que quelqu'un la regardait tout le temps, cette impression étrange de ne pas être seule, pas en parlant de Vilya ou de Phir, mais en elle-même. Elle n'avait pas sentit cela depuis qu'elle était tombée de cheval à ses 7 ans, elle n'avait d'ailleurs aucuns souvenirs d'avant cette période.

"Que..qu'est-ce que tu as changé? Je me sens ... Différente."

Elle regarda partout autours d'elle, tout était si clair, comme si on avait enlevé les murs et que le soleil plombait directement dans la salle. Les sons étaient différents, plus forts oui, mais plus... riches, comme si elle avait eu les oreilles bouchées tout le temps.

"QU'EST-CE QUE TU M'AS FAIT."

Tout était différent, les couvertures n'était pas aussi douces qu'elle l'avait cru, l'éclairage était plus fort et les sons résonnaient des autres appartements qui étaient pourtant silencieux autrefois. Et que dire de l'atroce odeur du tabac, par dieux, jamais elle n,avait été aussi insupportable.
Sunie plissa les yeux, il lui faudrait changer la configuration de l'appartement, la luminosité ayant changée et brisé l'ambiance.

"Qu'est-ce que tu a réparé, ce n'était pas comme ça avant que je me cogne la tête."

Cette étrange présence, cette personne invisible qui la fixait constamment, devenait de plus en plus insistante. Mais la cerise sur le sunday fut qu'elle commençait à ré-entendre cette vois étrangère, qui répétait toujours la même chose, de plus en plus fort: Faible, faible, faible.

Devenait-elle folle? C'est à voix haute qu'elle s'adressa au vide de la pièce.

"Qui est là, arrêter ça"

Les paroles de Vilya étaient vides de sens, Sunie n'entendait que cette voix... FAIBLE, FAIBLE... Toujours et encore, cette voix maintenant claire comme si elle lui était crié dans les oreilles. Sunie avait beau se boucher les oreilles, la voix continuait à prendre en force. Cette présence tentait de l'écraser, de prendre sa place. Cette fois Sunie hurla, les deux mains sur les oreilles.

"ARRÊTE"

La décharge de Vilya la surpris énormément, coupant net sa maigre résistance. Ses deux mains tombèrent de chaque coté de son corps, la tête baissée, ses cheveux cachant son visage, silencieuse.

Qu'est-ce qui ce passait, la voix s'était tue, mais elle ne pouvait plus bouger, elle avait beau essayer, aucuns sons ne sortaient de sa bouche et se bras ne bougeaient pas.

Phir et Vilya sentirent son aura changer, du tout au tout, chaleureuse et invitante elle devint repoussante et puait le mal, sans compter son énorme changement de force. De minuscule avec Sunie l,aura était maintenant aussi forte qu'un simple soldat... Brutal changement.

Enfin libre, voilà la seule pensée qui passa par l'esprit de cet autre être qui partageait le corps de Sunie. Elle éclata de rire, relevant lentement là tête, ses yeux maintenant rouge fixèrent leur regarda dans ceux argentés de Vilya. Son rire cessa et elle fit un sourire carnassier à la valkar. d'une voix doucereuse elle s'adressa à celle-ci.

"Merci de m'avoir relachée, je croyais être prise pour toujours dans les tréfonds de son esprit de faiblasse."

Elle rit encore un peu, tendant les bras, enfin en contrôle de ce corps qu'était sa prison charnelle. Par contre... depuis l'accident de ses 7 ans, ce corps avait changé énormément. Elle passa lentement ses mains sur ses jambes, le longs de ses hanches, de sa taille et fut agréablement surprise de constater la taille généreuse, sans trop l'être, de sa poitrine. Et bien elle avait passé de fillette à femme... que de nouvelles perspectives et méthodes pour faire souffrir son antithèse.

"oh, j'oublis de me présenter.. en fait ai-je un nom?... Disons Liliana, la petite impuissante m'appelait comme ça il y a longtemps."

Étant sur le lit et voyant deux homme entrer, Liliana réagit en premier. Revolver dégainé à une vitesse incroyable, elle visait déjà le premier homme, jeune, avec un pistolet... pauvre petit... Le coup de feu résonna et celui-ci eu un léger mouvement de recul et un trou dans la tête il tomba, au ralentit. Toujours trop vite pour laisser les humains réagir elle fit de même avec le deuxième, un homme d'age mur qui portait au cou une croix en or. Le plus drôle était d'entendre le cri déchirant que lâcha Sunie, cri que seul Liliana put entendre, que de plaisir de l'entendre souffrir de la mort de ces hommes.

Elle aurait bien voulu tuer le troisième homme plus loin dans le couloir, celui-là portait une cagoule, mais l'arme s'enraila: même si c'était un des revolvers les plus fiables construits à ce jour, aucune arme de ce type était faite pour tirer si vite sans briser. Ce fut même une chance si le deuxième coup partit.

Liliana roula sur le coté, de l'autre coté du lit, au moins de là elle ne recevrait pas les balles de cet autre homme. Elle s'adressa d'une voix moqueuse à Phir et Vilya.

"c'est ça que vous appeler *chasseur * je crois?"

Les balles fusaient au dessus et dans le lit, par contre de l'endroit où elle était il aurait fallut aller au balcon pour avoir une ligne de mire. Dieux soit loué le lit était en chêne massif, Liliana tendit un peu le bras sou le lit et saisit la boîte à musique qui s'y trouvait.

Peut-être était-ce Sunie qui influait ses gestes, mais au lieux d'aller égorger ces humains elle décida de jouer la comédie. Elle se mordit l'intérieur de la joue, son sang affluant dans sa bouche fit parcourir un frisson d'extase dans son dos. Maintrisant ses pulsion meurtrières une fois de plus elle se fit une entaille sur l'épaule, une jolie entaille ronde comme un impact de balle.

C'est en feignant comme une experte et usant de sa présence qu'elle s'adressa au chasseur d'une voix souffrante. Et si ils avaient l'idée de regarder ils veraient une jeune femme blessée.

"arrêter de tirer, pitié, je n,ai rien à voir avec ses monstres, ils voulaient ma peau... Arrêter par dieu."

Elle même se serait crue, quelle performance! Et pour souligner son talent, les deux homme avec Alphonse cessèrent de tirer, hésitant sur la nature de leur cible.

Le soldat d'Alphonse trébucha et tomba en pleine face quand il passa de l'autre coté du lit, on entendit un cris puis plus rien, En fait le soldat avait trébuché sur la longue queue de serpent qui remplaçait les jambes de Liliana. Avant même que celui-ci eu le temps de réagir il fut enserré dans les puissants anneaux musculaires de cette dernière. Le cris de surprise qu'il laissa sortir fut étouffé par les dents de Liliana, plantées dans son oesophage.

Dès que ce pauvre homme eu son dernier soubresaut, Liliana se releva tranquilement pour faire face à Alphonse, la main sur son épaule d'où coulait une rigole de sang. Avec sa jupe et le lit on ne voyait pas sa queue de serpent et le sang qui coulait encore de sa bouche faisait paraitre le sang de l'homme comme le sien.

"votre homme s'est assomé, il ne va pas trop bien il saigne du front."

Et soudainement la pièce s'emplit d'un nuage noir, suffocant et trop épais pour voir. Ce nuage pourrait surement asphixier ce gayard avec la cagoule en quelques minutes... de quoi lui laisser la chance de partir.

Pour ajouter au théatre elle hurla, puis levant un peu le corps inerte de l'homme elle le laissa tomber encore au sol, comme si elle était au plancher. Alors qu'en fait elle se dirigeait silencieusement vers la porte du balcon, sans oublier de prendre le revolver enraillé et ses béquilles.

Ayant enfin atteint le balcon, Liliana ouvrit la porte et sans s'exposer à l'exterieur car elle était sure de croiser des tireurs embusqués. Elle se saisit du violon dans son étui qui reposait encore sur la table et fit marche arrière, l'homme cagoulé était trop naïf pour vivre...

Elle progressa dans son noir brouillard jusqu'à atteindre la porte, d'où elle put voir l'homme en question s'attaquer à Davielle. déposant ses précieux biens sur le lit elle glissa silencieusement hors de la pièce. Le couloir était jonché de cadavres défigurés et mutilés, surement l'oeuvre de Davielle ou Phir. Glissant doucement et sans bruit sur cette magnifique queue de serpent, elle se plaça dérière cet homme imprudent qui l'avait naïvement crue, l'imbécile.

"alors comme ça vous m'avez vraiment crue"

L'homme n'eut pas le temps de tourner la tête qu'il fut tiré par en arrière et se retrouva enséré par les puissants anneaux musculaires de la transformation à demi réussite de Liliana. Prennant bien soin de ne laisser aucuns membres libres elle serra lentement à chacune des respiration de l'homme, chque souffle de vie le rapprochant ironiquement de la mort.

Cela de réglé elle pris le trenchgun d'Alphonse et fit feu sur l'homme en train d'essayer maladroitement de prendre Davielle, qui s'éffondra au sol la tête en bouillie.

"il te coutera de croire ce que disent les méchants, mais de tirer sur une ange, je doute que dieux te pardonne."

Mais qu'est-ce qu'une rafale de simple projectiles métaliques pouvaient faire sur les épaisses écailles qu'elle avait fait pousser sur sa peau? Pas grand chose si ce n'est que la mettre en colère... Elle lacha l'homme, il devait être mort, si il ne l'était pas, il devait au moins avoir une dizaines de côtes cassées et serait donc incapable de bouger sans se lacérer les entrailles avec ses propres os.

Elle se retourna vers l'autre homme et lui arracha son arme sans que celui-ci puisse réagir.

"Toi tu viens de signer ton arrêt de mort"

Comme de fait l'homme passa au travers du cadre de la porte après que Liliana lui eu administré un jolie coup de queue au visage. Par contre elle commençait à engourdir, finalement Sunie n'était peut-être pas aussi faible qu'elle l'avait pensé: la petite garce pourrait reprendre le contrôle si elle ne se concentrait pas plus. Entendant d'autres hommes arriver elle commençait à se demander si ils allaient tous crever un jour!

Tant pis elle prit sa commode et l'envoya dans les escaliers, happant au moins 3 hommes au passage et bloquant le chemin à d'autres éventuels chasseurs. Maintenant sortir de cet endroit... Impossible sans aide.

Elle se dirigea vers le corps inerte de Davielle, sa bouche encore grande ouverte lui donnait un air charmant. Liliana secoua cette dernière, sans grand résultats, apparamment droguée. Elle se dirigea ensuite vers la Valkar, elle n'était qu'assomée, une chance que la décharge de l'arme d'alphonse ne l'eut atteinte qu'à l'épaule. Ramassant cette dernière elle rejoint Davielle qui commencait à vouloir reprendre vie.

Liliana ne pouvait plus bouger, qu'est-ce que qui se passait, le sol était tombé sous elle mais ensuite tout était flou. Elle ne voyait qu'une lueur pale sur sa gauche et avait un peu de misère à respirer.

Tout son corps lui envoyait des messages de douleur, mais le pire était celui que lui envoyait sa poitrine. Elle voyait flou mais il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre que Liliana était partie, pour l'instant du moins. Mais où était-elle donc pour avoir tant de misère à respirer et ne voir que cette fine lumière sur sa gauche... Elle prit un moment pour repenser à ce qui venait d'arriver, Liliana était revenue, elle avait tué des gens et maintenant...

Un léger courant d'air sur sa main gauche lui fit comprendre, elle avait tout un pan du plancher sur elle, ce qui expliquait qu'elle ne pouvait pas bouger et sa main était sortie par la seule ouverture restante, d'où venait la lumière. Elle releva un peu la tête, pour se la cogner sur une poutre quelques centimètres plus haut, pas beaucoup d'espace. La raison de sa douleur était évidente, une telle chute devait faire des dégâts. La misère qu'elle éprouvait à respirer venait de cette traverse de plancher de plusieurs dizaines de kilos qui reposait sur sa poitrine. Pour ajouter à tout ça, parce que oui ça pouvait être pire, de la traverse en question dépassait un long clou en fer forgé qui était maintenant planté dans sa poitrine...

Combien de temps elle pourrait survivre ainsi? Surement pas assez pour être secourue...