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"si tu ne veux pas du lit prend ou moins un oreiller"

Sunie tendait déjà un oreiller à Vilya avant même de finir sa phrase, un gros oreiller de plumes bien gonflé. Par contre Sunie n'arrivait pas à détacher son regard des ailes de la jeune Valkar. Tant d'hommes étaient mort en essayant de voler et elle, elle pouvait le faire quand bon lui semblait, comme un oiseau.

"vos ailes sont magnifiques... "

Venait-elle vraiment de dire ce qu'elle pensait tout haut? Bonjours la discrétion dans les pensées.

Et tes yeux le sont tous autant.

Vilya lui fit un clin d'oeil chaleureux, amusé, tout en attrapant l'oreiller et le calant derrière son dos, protégeant ses jointures du bois dur. Elle avait hâte que Thilix revienne, afin de le renvoyer de nouveau. Il ne serait pas content, et grommellerais longtemps avant de dire oui, mais elle savait qu'elle ne pouvait pas le laisser être témoin de la guérison. Non qu'il risquait de déranger, mais si elle tombait un temps soi peu évanouie, c'était la vie de la jeune immortelle qu'elle mettrais en danger. Et elle ne se le permettrais pas. Observant du coin de l'œil Sunie qui semblait en admiration devant ses ailes, elle ne pu qu'éclater de rire.

Je suis ravie qu'elle te plaise, néanmoins elle sont ma fierté et mes boulets...Voler est une chose, agréable certes, mais parfois, elles deviennent aussi encombrante que tes béquilles, je peux te l'assurer. Et principalement lorsque je me tiens avec d'autres. Elles sont large, elles sont longue, elle sont pointue...l'idéal pour les acrobaties. Mais les fauteuils deviennent des instruments de tortures, les lits aussi parfois, certaine chaises sont atroces, le cadre de porte devient un ennemi juré et je ne compte plus le nombre de plume que j'arrache a chaque jours sur divers objets. Sans compter les longues journées a marcher avec mon manteau, se qui les rend humide et lourde, et je ne te parle même pas si je dors avec quelqu'un...Elles sont belles...mais il faut savoir dans quoi on s'embarque a les garder.

Mais pour satisfaire la curiosité de Sunie, elle se leva, et en ouvrit une sur toute sa longueur, afin que la jeune immortelle puisse se rincer les yeux tout a loisir. Une seule, puisque les deux ouverte, elles auraient fait le double de la largeur de la pièce. Argentée, parsemée sur leur surface de plumes plus pâle, blanc et parfois virant au bleu, et la pointe s'assombrissant dans une teinte de gris charbon, elles étaient superbe. Et au soleil, elles devenait de véritable joyaux...et parfois utiles. Comme Sunie l,avait d,ailleur vue, lorsque Vilya se dissimulait, caché par la lumière réfléchit de ses plumes au reflets métallique et irisée.

Ça faisait plus de 2 heures que Thilix ce rinçait le gosier, les effets de l'alcool furent très fort, il avait bu toute sa bouteille de Vodka, plus son rhum et un peu de chaque breuvage de Balthazar et Yaelle, il était rendu saoul ivre et il se leva avec peine, il fît une salutation aux deux personnes assissent là à boire comme des trous eux aussi mais au moins il n'avait pas à bouger pour aller rencontrer leur bien-aimé, il se demandait comme elle allait réagir, serait-ce bon ou mauvais? Il s'en foutais, il avança vers le quartier résidentiel et sonna à la porte du bas qui semblait être celle de Sunie.

"QUELQU'UN ICI!?I' милочка m задняя! ячто приходит на правое нет часа? Раскройте вверх по i' m настолько пьяный что я могу даже стоять пожалуйста! Oh человек, это поэтому проклятье вверх, я думаю что i' ll сидит вниз. Пожалуйста раскройте даже если i' m не способный для того чтобы получить вверх!"

Il parlait en Russe et pensait qu'il parlait en français, ce fût incompréhensible. Il était complètement bourré et il commençait de plus en plus à réveiller le voisinage, il prît le reste d'une des bouteilles que Balthazar et Yaelle avait et l'avala d'un coups sec. Il commença à chanter.

" Rossiya — svyashchennaya nasha derzhava,

Rossiya — lyubimaya nasha strana.

Moguchaya volya, velikaya slava —

Tvoyo dostoyanye na vse vremena!

Slavsya, Otechestvo nashe svobodnoye,

Bratskikh narodov soyuz vekovoy,

Predkami dannaya mudrost narodnaya!

Slavsya, strana! My gordimsya toboy!

Ot yuzhnykh morey do polyarnogo kraya

Raskinulis nashi lesa i polya.

Odna ty na svete! Odna ty takaya —

Khranimaya Bogom rodnaya zemlya!

Shirokiy prostor dlya mechty i dlya zhizni.

Gryadushchiye nam otkryvayut goda.

Nam silu dayot nasha vernost Otchizne.

Tak bylo, tak yest i tak budet vsegda! "

Après le dernier couplet, il dégueula le long du trottoir.

Vilya se redressa, tendant l'oreille a la voix tonitruante qui résonnait a travers la rue...et soupira en laissant tomber la tête. Thilix, qui d'autre...

Je vais aller parler a cet imbécile...quand il se mets a parler russe sans se rendre compte qu'on ne peut absolument pas comprendre son charabia...c'est qu'il est complètement bourré. Comme j,ai fait pour tomber en amour avec cet idiot.

Attend moi, je ne serai pas longue.

Vilya ouvrit la porte, après l,avoir déverrouillée, et descendit, un éclat de rire dans le regard. Elle se sentait bien a chaque fois qu,elle le revoyait, et malgré toutes ses bouffonneries et sa rudesse, elle voyait en lui un être bon, qui méritait qu'on s,intéresse a lui. Ouvrant la porte du hall d,entré, elle lui lança un sourire amusé.

Aller, cesse de chanter aussi fort. Tu te fous de réveiller tout le monde mais pas moi. Aller gros bourru, calme toi et vient par ici. Je dois te parler, et c'est sérieux.

Thilix ce redressa aussitôt, il regarda sérieusement Vilya puis enfin il s'approchât de son ventre, il voulait savoir qu'est-ce qu'il se passait avec ce petit bonhomme puis après cette vérification il regarda Vilya dans les yeux en lui demandant avec son meilleur français quand il était saoul :

"Qu'est-cequilYa?"

Il sourît en voyant ça bien aimé, s'essuya la bouche et s'approcha tranquillement d'elle. Ça paraissait que c'était la chose la plus précieuse qu'il avait au monde.

Vilya sourit en voyant son regard attendri, heureuse de voir qu'il l'aimait toujours autant qu'elle l'aimait.

Tu ne sera probablement pas d,accord, mais j'ai besoin que tu me fasse confiance et que tu m'écoute. Sunie a besoin de soin, et je vais devoir passer la semaine avec elle afin d,achever la guérison. Ta présence ne serait pas vraiment un problème, mais le fait que je risque de perdre souvent connaissance risque de te mettre trop en colère pour que je veuille laisser Sunie en ta présence.

Je te fais confiance, mais je ne veux pas prendre le risque de te sous-estimer et de mettre impunément la vie de Sunie en danger. Et je ne veux pas que tu t'inquiète pour moi. Surveille moi de loin si tu veux, mais je te demande d'être compréhensif et de me laisser faire ce que je fais de mieux jusqu'au bout. Je veux que tu fasse ça pour moi. Soigner Sunie me tient a coeur, et si tu tiens a moi, tu me laissera le faire. Le feras-tu? Je t'aime mon ami, et c'est l'une des rares choses que je vais te demander. Que dis-tu amour?

Vilya pria pour que Thilix accepte, et qu'il ne fasse pas d'histoire pendant les 7 jours qu'allait necessiter le traitement de Sunie. Elle ne pourrait pas se permettre de le remettre a l'ordre s'il perdait les pédales.

Je sais que c'est difficile de dire oui, mais j'ai besoin que tu me laisse 7 jours de tranquilité. Après ca, je jure d'être a toi aussi longtemps que tu me le demandera, mais seulement une semaine. Tu mettrais ma vie en plus grand danger si tu venais pendant les prochains jours. Je peux compter sur toi?

Thilix s'était assit pendant que Vilya parlait, les mots qui sortait de sa bouche ne voulait rien dire pour lui, il était complètement bourré, alors il s'étendît su le banc et fît semblant de rien, il s'endormît.

C'est ca, après vient prétendre une prochaine fois que tu m'écoute, et je vais avoir du mal a te croire.

Vilya secoua la tête de Thilix, en l'attrapant par les cheveux. Sans être trop violente, elle avait l'intention de le réveiller. Bougonnant, probablement irrité, il rouvrit les yeux, l'insistance de Vilya venant a bout de son sommeil d'ivre.

Je vais faire simple et clair: fiche moi la paix pour une semaine, ne vient pas me déranger, et ne tue personne s'il m'arrive quelque chose pendant 7 jours. Moi faire boulot a moi, moi avoir besoin que tu me fiche la paix pour une semaine...ca te va comme ca?

Vilya était amusée, mais s'il ne comprenait pas le message, elle mettais sa vie et celle de Sunie en danger.

Si je compte pour toi, fait ca pour moi.

Les yeux rouges regarda tranquillement Vilya, ses mots passait dans le vide, ça paraissait, alors il prît Vilya par la mains et la ramena tranquillement dans la chambre de Sunie, il se mît sur le sol et s'endormît encore, il avait l'air quasi inoffensif là sur le sol.

Mais je vais te massacrer Thilix.

Sachant que Thilix ne réagirais même pas, elle lui envoya un coup de pied dans les cotes...si l'homme avait seulement des nerfs pour le sentir. Tombant a genou a coté de cet homme bourru et bourré, elle lui posa ses paumes sur les tempes, et lui envoya une dose massive d'énergie...le vidant de son état d'ivresse et le réveillant sur le coup. Son corps était toujours imbibé d'alcool, mais son esprit était plus clair.

Je ne le répeterai pas Thilix. Sort d'ici. J'ai besoin que tu me laisse en paix. Une semaine. Une seule semaine. Et ne revient pas avant. Je te le demande une dernière fois. Laisse moi pendant une semaine. Surveille si tu veux, mais de loin. Et ne rapplique pas avant une seule semaine. 7 jours. Donne les moi avant que je me fache.

Le regard de vilya lancait de vague éclair, montrant sa frustration devant cet homme qui refusait d'écouter. Mais elle se jura de le faire obéir a sa demande, coute que coute.

Sunie dévisageait Thilix, se demandant comment une fille aussi raffinée que Vilya avait bien pus s'amouracher de pareille ordure de bas étage. Il puait l'alcool, ne devait pas s'être lavé depuis deux jours au moins et en plus il était pâle et la majorité de la peau qu'elle eu vu à date était couverte de cicatrices. Il était tellement saoul qu'il s'était étendu sur le plancher, qu'elle allait devoir laver, et s'était endormit.

"De quel droit entrer vous chez moi encore, n'est-ce pas simple de demander? Ca deviens vraiment agacent, si j'entrerais chez vous sans le demander je doute que vous m'y acceuilleriez de façon courtoise, dehors."

Sunie pointa la porte, cette fois elle était vraiment irritée, rares étaient les cas où elle se fâchait et elle en approchait de plus en plus.

(PS: la couleur du dialogue est la couleur des yeux de Sunie(oui elle change selon son humeur))

Thilix était en position assise sur le sol il regardait Vilya avec un regard intéresse, il se demandait pourquoi elle était fâchée, pourtant, c'était la première fois qu'elle parlait de cette "Mission".

"Moi pas avoir problème, mais moi être absent aussi, alors toi faire ce que toi vouloir pendant deux semaines. Moi être désolé de pas avoir dire plus tôt mais va être retour plus vite que moi pouvoir."

Il se leva par après et regarda Sunie, leva les yeux dans les airs puis s'approcha d'elle lentement, très lentement.

"Si toi faire quoi que ce soit à Vilya moi pourrir vie toi jusqu'à toi devenir fou."

Il se releva, puis, sur un coups de vent partis par la porte descendît les escaliers et claqua la porte.

Dans son appartement juste en face, Phir se fit réveiller par des cris et de puissantes auras d'immortels. En un bond, il fut hors de son lit, se rappelant de Sunie. Elle avait peut-être des problèmes...

Le gitan enfila une paire de pantalons et, à peine eut-il enfilé une chemise et remonté une bretelle sur son épaule, qu'il fut dehors dans le couloir. Une silhouette noire sentant fortement l'alcool passa devant lui et descendit les escaliers, claquant la porte. À peine réveillé, Phir cligna les yeux quelques secondes avec un air surpris sur le visage. Bon sang, qu'est-ce qu'il boulait ce type? Il lâcha quelques jurons en rromni et cogna sur le cadre de la porte de sa voisine, la dite porte étant déjà ouverte. Tout en sortant une cigarette de sa poche et en la plaçant entre ses lèvres, le luna passa légèrement la tête dans l'appartement.

"Sunie? Je ne veux pas vous dérangez, seulement m'assurer que tout va bien. Ya un grand type qui est sortie en coup de vent, un immortel. Vous le connaissez?"

Il poussa la porte et découvrit qu'une autre personne était dans l'appartement, une valkar, d'après ses ailes. Phir posa le bout des doigts sur son front, puis tendit légèrement la main vers elle en signe de salutation. Le gitan espérait ne pas lui avoir fait peur, avec son air de voyou et de hors la loi.

"Phir Lovari, mademoiselle. Je suis le voisin."

Il lui offrit un sourire en coin et alluma sa cigarette avant de constater qu'il avait oublié, dans son emportement, de mettre de son gavroche.

*Putain...*

Au fur et à mesure que Thilix avançait, Sunie captait son aura... puissante, trop puissante. Plus il approchait plus Sunie perdait de son assurance, certaine qu'il pourrait la tuer d'une simple mouvement et elle ne savait pas qu'elle avait raison. Puis il partis, un grand soulagement pour Sunie, au moins Vilya avait le contrôle sur ce... cet hom... cette bête.

Puis Phir pointa la tête à la porte et salua la valkar.

"oui tout va bien, j,ai simplement crus voir ma mort approcher à pas lents, mais apparement Vilya a le contrôle sur...euh... ce que vous avez vus passer"

Par contre le danger lui rapella quelque chose

"Phir, vous avez toujours mon revolver je crois, j'aimerais bien le ravoir, je me sentirais mieux avec.... Oh, Vilya, Phir; Phir, Vilya. Entrez donc, plus on est de fous plus on rit"

Ravie de vous rencontrer, l'ami.

Secouant légèrement ses ailes en les refermant adroitement dans son dos, elle se tourna vers Sunie.

Je te l'ai dit, tu ne risque rien de Thilix avec moi en vie. Et puisqu'il est parti pour 2 semaines, j'ai le champs libre pour te sortir de tes entraves.

Vilya jubila. Elle adorait Thilix, mais il était encombrant. Et pour le moment, elle était heureuse. Jouant de ses doigts, elle se retourna vers Phir.

Ne faite pas se regards surpris. C'était bel et bien thilix qui est venu, mais ne vous en faite pas, il est parti, et ne détruira rien dans son passage. Et je suis contente de voir que Sunie a des voisins immortels. Mais faite gaffe et garder profil bas. Je vais pouvoir soigner Sunie, mais l'énergie que je vais dégager risque d'attirer des ennemis. Autant immortels qu'autre chose. Alors prenez garde, je vous en pris.

"Tout le plaisir est pour moi, Vilya."

Elle avait de jolies ailes, il avait toujours aimé ce détail visible chez les valkars. Voler devait être si beau! Mais lui se contentait de la vitesse et de la liberté atteignable sur la terre et sur la mer. Le revolver? En effet, il l'avait laissé sur la table du salon. Prenant profit de la situation, l'idée de récupérer son gavroche... Tout ça tombait plutôt bien.

"Oui, c'est vrai. Je vous l'amène tout de suite."

Phir fit demi tour et retourna dans son appartement, récupérant chapeau et fusil, puis retourna chez sa voisine, ses cornes bien cachées. Malgré tout, il se sentait plus à l'aise comme ça, bien que les deux femmes devant lui soit des immortels. Un humain pouvait bien surgir à n'importe quel moment.

"Thilix? Bon sang, c'est votre toutou celui la? Mais bon je ne suis pas là pour vous juger. Par contre, si il avait fait un seul mouvement de travers, il aurait directement eu des problèmes. Je ne sais pas si vous le sentez, mais la majorité des locataires de ce batiments sont des immortels, et ils sont plutôt solidaires dans l'ensemble. Enfin, personnellement, surtout à cause de ce détail, je ne pense pas que d'autres vont s'essayer à venir ici. Les guérisons, ça arrive tous les jours, surtout avec la présence d'un ou d'une valkar."

Le gitan alluma sa cigarette, prenant soin de diriger la fumer vers la fenêtre ouverte.

"Et puis, si quoique ce soit arrive, je suis juste à côté. Croyez-moi, j'en ai vu d'autre."

Facile à croire avec toutes ses cicatrices! Le charmant bohémien finit donc d'attacher les boutons de sa chemise de façon plus descente et remonta sa seconde bretelle. La nuit avait été longue!

"Phir, vous savez ce que je pense de ces choses, prenez au moins le cendrier dans la cuisine. Et comment je fait pour laisser toutes les fenêtres et portes toujours ouvertes, je déteste pourtant le froid..."

Sunie pris une fois de plus sa béquille et ferma la porte d'entrée. Les courants d'air... quoi de plus désagréable, tout pour vous donner une pneumonie. En plus c'était l'hiver et la neige pouvait entrer par une fenêtre ouverte, mouillant tout ce sur quoi elle tomberait et quelque chose de mouillé pourris vite.

"je me demande comment vous faites pour fumer Phir, pas que cela manque de classe, ca vous en avez beacoup, mais l'odeur... "

Non seulement Sunie avait-elle héritée du nez fin des Carnival mais par dessus le tout elle avait la langue de serpent des Seths, tout pour sentir la moindre odeur bref. Celle du tabac n'était pas désagréable, par contre le tabac qui brule, quand à lui, atroce.

"alors maintenant que les présentations sont faites, quelqu'un veux quelque chose? Vin, nourriture...?"

Et bien, je vous remercie beaucoup, et je suis ravie que vous soyez aussi a l'aise. Heureuse de savoir que je peux avoir confiance, en la solidarité de vos voisins et de la votre, j'imagine. Mais ce serait une mauvaise idée que je prenne quoi que ce soit, et autant que toi, Sunie. Et je suis convaincu que Phir a autre chose en tête que de bavarder avec nous.

Son regard amical, doté d'une pointe de moquerie, était pétillant, et en ce moment, il aurait été difficile de la prendre pour la jeune immortelle de 19 ans qu'elle était. Elle semblait pourtant bien vieille en ce moment. Elle n'avait bien surement pas manquer la présence d'un autre immortel, dans l'appartement du luna. Bah, qu'il fasse ce qu'il veut après tout. Remarquant sa tête désormais couverte, elle s'interrogea, mais préféra ne pas le laisser paraitre. Vilya fit frissonner ses ailes, comme les milliers de
feuilles d'un arbre que le vent aurait traverser en trombe.

Néanmoins, je n'avais pas du tout l'intention de vous réveiller. Et je m'excuse de l'indiscretion de Thilix. Mais vous pouvez dormir sur vos deux
oreilles. Il ne reviendra pas de si tôt. Alors retournez donc vous
reposez, a moins que vous soyez interessé a nos histoire de fille. Oh,
et je vous conseille de ne pas vous inquiéter si vous ne voyez ni moi
ni Sunie. Le traitement va me demander une semaine, alors ne vous en
faite pas.

"D'accord, d'accord..."

Le luna se dirigea vers la cuisine et fouilla un peu avant de trouver le cendrier en question avant de revenir, prenant place sur une chaise près de la table. Il se releva toutefois lorsque Sunie essaya de fermer les portes et fenêtres ouvertes.

"Laissez, je vais le faire."

Il ferma les portes, celle de l'entrée et celle du balcon avant de se rasseoir, tirant nonchalemment sur sa cigarette.

"De la classe? Ça, on ne me l'a pas dit souvent ces jours-ci!"

À la question de Sunie, Phir ne put que hausser les épaules avec un sourire, ses yeux verts riant malicieusement de la question.

"C'est simple, je la met dans ma bouche... et j'aspire. En fait, ne répétez pas ça à tout le monde, s'il vous plait, mais j'ai un gros problème d'émotivité. Ce problème me rend accroc à tout ce qui est capable de le faire, c'est à dire l'alcool et tout le reste. Dès que j'ai un problème personnel, je me tourne vers ces produits. Alors la cigarette, c'est nettement mieux que l'opium, croyez-moi! Chasser le dragon, ça vous happe d'une façon!... Après, bonjour les maux de tête. Puis ça détend, la cigarette... même si le stresse n'est pas un gros problème pour moi. Enfin."

Le gitan mit fin à cette conversation par sa propre initiative.

"Non, non, mais c'est gentil, merci. Peu pour moi. Je viens tout juste de me lever, alors je vais attendre un peu avant de me remplir la panse. Qui dort dîne, après tout!"

Phir observa avec attention les plumes de la valkar s'agiter comme des feuilles sous un vent violent et s'en amusa. Elle avait l'air si tourmentée par la vie, la pauvre. Il sourit nettement plus, sans aucune gêne apparente, lorsque Vilya fit mention de Davielle reposant toujours dans sa chambre.

"Ça me fait plaisir. Pour ce qui est de Davielle, elle dort encore, alors je peux bien rester un moment. Si vous voulez de ma compagnie, bien entendu. Même si je ne dois pas m'inquiéter, je passerais tout de même de temps à autre pour être sur que tout va bien."

"merci, le plancher est déjà assez sale, pas la peine d'y rajouter des cendres."

Sunie fut surprise, mais bien sur qu'il avait de la classe, même une aveugle l'aurait vus. Se jeune homme avait du charme certes, mais sa sale habitude de fumer lui en enlevait une once.

"si vous n'aviez pas la mauvaise habitude de fumer... je suis certaine que vous auriez toutes les femmes à vos pieds mon cher Phir"

Sunie éclata de rire, un rire plutôt étrange il va s'en dire, mélange de sifflement et d'actuel rire. En fait son rire devait être encore plus drôle que la réplique précédente. Puis après ce petit moment d'hilarité, Sunie repris.

"En plus vous avez un certain sens de l'humour... Mais bon je divague, merci de bien vouloir veiller sur nous, c'est très gentil..."

Sunie allait continuer sa phrase mais sa migraine revint, depuis qu'elle c'était cognée la tête sur le barreau du balcon, cette migraine revenait sans cesse. Les dents serrés les mains sur les tempes, la douleur était insoutenable.

Vilya se tourna aussitôt vers Sunie, ressentant sa douleur. Inquiète, elle posa ses doigts fin sur ceux de la jeune immortelle, et les glissa jusqu'à sa peau tiède. Jouant d'énergie, elle apaisa la souffrance de l'hybride, et s,alarma, La blessure allait obliger Vilya a prendre un peu plus de temps. Valais effectivement mieux s'occuper d'un cerveau récemment endommagé que de vieilles blessures qui pouvait attendre quelques heures de plus.

Tu ne m'avais pas averti que tu t'étais cogner la tête. Bah, je vais devoir m'en occuper de toute manière.

Aller, tu devrais arrêter de bouger maintenant. Trouve une position confortable...le genre que tu supportera pendant une semaine. Parce que si je commence, toi tu ne bouge plus d'ici.

''Mais je les ai déja toutes a mes pieds!''

Phir nota le regard a la fois surpris et désapprobateur de ses hôtes.

''Ne faites pas cette tête, je plaisante...''

Le luna bondit sur ses pieds lorsque Sunie manifesta une faiblesse, accourant a ses côtés avec Vylia. D'un geste nerveux, le gitan retira sa cigarette de sa bouche et l'écrasa dans le cendrier avant de revenir près des deux femmes.

''Qu'est-ce qui s'est passé pour que vous vous cogniez la tête de cette façon?''

Il recula un peu pour laisser la place nécessaire a la valkar pour s'occuper descemment de la pauvre hybride. Lui-même ne pouvait pas faire grand chose dans ces cas la, seulement les premiers soins.

''Elle ira bien?''

Bien sur qu'elle ira très bien, je suis là pour y veiller. Néanmoins elle s'est cogné la tête solidement, et je vais devoir attendre quelques heures avant de commencer ses jambes. Mais vous n,avez pas a vous inquiétez Phir, vous pouvez garder l'espoir d'avoir Sunie a vos pied encore une nuit.

Vilya ricana en lançant un regard moqueur au luna, faisant bruisser une nouvelle fois ses plumes, montrant sa bonne humeur. Une immortelle a soigné, et un immortel près a tout pour s'assurer de leur sécurité, rien ne pouvait aller mieux que ça.

Je ne le répèterai pas deux fois Sunie, allonge toi et repose ton crane. Je n'ai pas envi qu'il s'abime d'avantage parce que tu ne te tiens pas immobile.

Le ton de Vilya était amical, mais ferme, de celle qui donne des instructions sans penser être désobéi. Le genre de ton qu'une mère aurait envers ses enfants. Autoritaire, mais plein de tendresse et de chaleur. Un ton maternel que la valkar semblait avoir de facon naturelle. Fallais bien apprendre vite puisqu'elle ne tarderais pas a être mère.

La parcelle de douleur qu'enleva Vilya permit à Sunie de mieux raisonner, du moins assez pour comprendre qu'il lui fallait s'étendre, ce qu'elle fit sans rechigner. C'était toujours aussi étrange que de sentir les filins d'énergie que Vilya envoyait pour sonder les blessures, comme si elle était une araignée qui jouait avec des fils éthérés. Par contre Vilya du remarquer un blessure encore plus ancienne que toutes les autres, une lésion profonde et grave qui avait mal guérie, lésion qui aurait rendue n'importe qui fou ou légume.

C'est avec les larmes au yeux qu'elle dit:

"pourquoi... pourquoi ça fait encore mal?"

Parce que je ne t'ai pas encore réparé! Je ne me suis amusé qu'a éliminer une partie de ta douleur. Mais t'inquiète, tu n'auras bientôt plus mal de ce coté là.

Un peu intimidé par la présence du luna qui observait tout d'un regard inquiet, la valkar s'assit sur le lit, plus près de l'hybride, afin d'avoir plus d'accès a son crane. Jetant un bref coup d'oeil a Phir, elle posa une paume sur le front de Sunie.

Son énergie fut moins subtile, plus directe, et légèrement moins douce a recevoir. Néanmoins elle n'était pas désagréable, et même si la jeune fille pouvait se sentir inconfortable, le contact aussi intense n'était en rien agressif. Vilya fit courir son énergie le long du crane, réparant chaque lésions avec rigueur, s'assurant de leur parfaite coordination et réparant plusieurs cellules cérébrale du même coup. Sunie allait probablement avoir moins de saute d'humeur, une vision plus nette et des réflexes améliorés, mais la valkar devinait que ça ne poserais pas de vrais problèmes. Lorsque le tout fut fini, la valkar dégagea sa main, et laissa voir la peau, qui avait rougit sous le contact de son énergie, tant elle en avait envoyée. La valkar battit des paupières et se rabattit en arrière, un peu chancelante; sa perte d'énergie lui causant de léger malaises. Mais elle se ressaisit vite, le visage confiant.

Laisse toi le temps, et tu verras que ton mal de tête a disparu. Et ne part pas en peur, j'ai réparé plusieurs cellules...tu risques de réfléchir en haute vitesse pour plusieurs années encore. Ma faute, mais je crois pas que ca va te déranger.

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