message important (suite... de la suite)

Abigaelle laissa Vilya faire, après tout valait mieux ne pas interférer avec une valkar, surtout la gouverneure, quand on parlait de soins. Elle fit quelque chose qu'elle seule pouvait faire puis l'aiguille perça la peau de Davielle avec autant d'aisance que celle de l'humaine.

Ayant fini de faire les points de suture sur les blessures de Davielle, Abigaelle la traina dans l'autre chambre et l'étendit sur le lit double qui s'y trouvait, la couvrant avec les épaisses couvertures qui reposaient sur un chaise. Elle sortir de la chambre et ne put s'empêcher de constater qu'elle n'avait que deux lits et que tout ce monde n'allait pas se coucher sur le sol... En plus l'idée d'avoir l'amiral maréchal des sadizar dans sa maison ne la rassurait pas, au contraire elle détestait ce personnage. Au moins elle avait toujours eu une aisance anormale à cacher ses sentiments, hostiles comme amicaux.

Néamoins, elle n'invita pas le sadizar à entrer en fait elle l'ignora totalement. Elle monta au deuxième sans montrer d'attention pour personne dans le hall.

Abigaele entra dans l'unique pièce du deuxième étage, fermant la porte derrière elle. Elle ôta sa veste, le deuxième était la pièce la plus chaude de la maison, alors avec une chemise ET une veste c'était l'enfer. Si seulement elle trouvait le courage de réparer le radiateur, la valve de contrôle de vapeur étant barrée au maximum. Une fois la veste en question déposé par terre sans le moindre égard, elle regarda un instant sa grande pièce.

La pièce faisait toute la superficie du deuxième étage, soit 15 mètres par 20 mètres, mais elle n'était pas pour autant vide. Le mur Est était couvert d'étagères remplies de divers bouts de bois, de tubes de peinture au plomb et d'outils de menuiserie. Le mur Sud, sur lequel se situait la porte, était vide à l'exception d'un énorme bureau penché à 30 degrés couvert d'outils de dessin: un bureau d'architecte. Le mur Ouest quand à lui, était séparé en deux horizontalement par une longue planche de chêne sur laquelle reposait trois maquettes de galions, toutes longues de 2 mètres de long par 1 m de haut. Sous la planche on retrouvait 4 autres maquettes plus petites, des esquifs cette fois. Sur le mur Nord était accoté plusieurs stations de travail, du tour horizontal au banc de scie, il y avait un peu de tout. Quand à la salle elle-même, elle était remplie de piédestals plus ou moins longs sur lesquels reposaient d'autre maquettes de bateaux. Au centre par contre une baie vitrée protégeait sont chef d'oeuvre, l'Interdictor, autrefois son bateau, il était maintenant une petite maquette. La maquette de l'Interdictor était de loin la plus détaillée et la mieux faites de toutes, autre détail c'était la seule sur laquelle Abigaelle avait sculpté des petits hommes de bois pour faire l'équipage... Et chaque petit homme de bois avait été finement taillé pour répliquer un de ceux qui avait vraiment vécus sur son bateau.

En voyant pour la millième fois sa relique Abigaelle fut envahit par le remord et la nostalgie, comme il était bon de naviguer... Elle soupira et se faufila entre les coques des divers modèles pour aller s'asseoir devant le bureau. Elle l'ouvrit, faisant tomber quelques outils au plancher et en sortit une bouteille de rhum. Elle ôta le bouchon et leva la bouteille vers le bateau, ça manière de dire: à la votre. Une fois son geste symbolique terminé elle cala la bouteille sans ménagement.

Même du deuxième étage on pouvait entendre très clairement les coups sur la porte, encore. Abigaelle en sursauta, cette fois c'était suspect. Elle enfila sa veste à la va-vite et descendit les marches qui menaient au rez-de-chaussée. Tous durent remarquer ses pommettes légèrement rougies par l'alcool qu'elle ne cherchait d'ailleur pas à cacher. Une fois dans le hall elle ferma toute les portes délicatement pour ne pas faire de bruit, y enfermant tout le monde. Elle se dirigea alors vers la porte et s'arrêta à mis chemin. Encore un immortel! Est-ce que quelqu'un lui avait joué un tours et avait écris dans le journal qu'elle avait ouvert un refuge ou quoi?.

Abigaelle ouvrit quand même, après tout, c'était un immortel. Mais quelle ne fut pas sa surprise de tomber nez-à-nez avec une policière. Elle referma la porte aussitôt, la barrant et se plaçant dos à celle-ci. Une immortelle qui faisait partie de la police... mais quelles astuces ses scientias allaient encore développer pour les attraper.

Abigaelle regardait les deux immortels se lancer des éclairs, elle se sentait encore plus petite que d'habitude... elle qui n'était pas très grande au départ. Mais elle s'en foutait, elle se plaça entre les deux et croisa les bras attirant les regards par son regain de volonté. Quand même, du combat ça va mais pas devant chez elle, avec les pouvoirs de l'amiral maréchal des sadizar elle n'aurais plus de maison en quelques secondes.

Abigaelle fixa le sadizar dans les yeux, passant aisément ses défenses elle modifia ses pensées, lui insuflant des pensées plus calme: pourquoi ne aps aller s'occuper de sa dulcinée?

Ensuite elle se retourna contre la policière elle planta son regard dans le sien, cette fois simplement pour modifier un partie périphérique pour lui parler. Des paroles d'une douce voix avec un accent anglais lui parvinrent de nulle part.

*ne faites pas exiprès pour commencer une bagarre ici, je n,aime pas tuer des gens mais si vous menacer mon logis je n'ésiterais pas.*

Lorsque Eanna ouvrit la porte, Abigaele l'envellopa d'ombres, certes c'aurais pus paraitre agréssif et leur contact n'était pas des plus agréables, mais c'était un parfait camouflage en cette nuit sans lune, du moins jusqu'au coin de la rue. Mais est-ce qu'Eanna allait bien le prendre? Abigaelle l'espérait, mais elle n'en était pas sure.

Et effectivement la réaction d'Eanna ne fut pas celle qu'Abigaelle aurait voulue. Certes outre le fait qu'elle était maintenant à deux pouces de son visage avec un regard de prédateur, tout était parfait. Elle pénétra encore un fois la conscience de la luna. Sa "voix" mentale toujours aussi calme et sans émotions.

*je n'ai jamais voulu vous faire du mal, mais ne serais-ce pas le moment de vous cacher pour ne as être vue ici, après tout vous risquez votre vie n'est-ce pas?"

Abigaelle en avait assez, tout le monde voulait se taper dessus ici? En tout cas elle n'allait pas laisser faire ça, pas devant chez elle et en plus ça pourrais attirer des visiteurs non-désirés. Elle était déjà entre les deux, un bonne position pour les séparer ou se recevoir un coup de poing mal placé.

Les bras déjà croisé elle fit face à Phir, tapant bruillament du pied, lui indiquant l'intérieur d'un hochement de la tête. Utiliser ses pouvoirs était quelque cjhose de bien amusant mais ce n,est pas tout le monde qui est facile à manipuler et bien que la colère aveugle, Phir ne devait pas être le genre de personne qui se laissaient jouer dans la tête impunément. Ne s'occupant même pas de savoir si il allait l'écouter, elle refit face à la policière. Elle la fixa encore une fois dans les yeux et agis doucement sur la même onde de pensée que la fois d'avant, cette fois avec une voix plutôt agacée:

*je suis désolé de vous apprendre que vous semblez être un aimant à ressentiment et que si vous rester ici vous risquer de faire endommager mon logis et je ne tolèrerais pas pareil affront.*

Sunie ouvrit lentement les yeux, qu'est-ce qui venait de se passer, son corps entier lui faisait mal et sa vision était floue. Elle cligna des yeux plusieurs fois afin de clarifier cette brume qui l'entourait mais c'était inutile, sa vision restait troublé. Sunie tenta ensuite de lever le bras, question de faire signe qu'elle était réveillée, mais son bras ne bougea pas, lui semblant lourd comme du plomb.

Elle pris une profonde inspiration et réussit à murmurer:

"hey... y'as....... quelq'un ici?"

Elle n'espérait pas vraiment une réponse mais si quelqu'un venait au moins lui dire où elle était, voire la rassurer, ça serais pour le mieux.