Un reflet sous le pont des Champs-Élysés

Vilya était assise sur le rebord d'un pont qui enjambait l'un des bassins des Champs-Elysés, au pied de la grande tour effel. Ne pouvans pas regagner son antre, puisqu'il y avait désormais trop de monde qui pouvais la voir, elle se résigna a passer encore un autre 24 heures sans dormir. Difficile quand déjà 24 heures c'était écoulées sans qu'elle ne dorme, obligée de rester éveillée le jour précédent pour une raison plus grave. Néamoins, Vilya ne ronchonnait pas pour autant, ce n'était pas son genre.

Une heure plus tôt, elle était tombée sur Inéalis Flammarion, un homme puissant de l'ordre de Moltanor. Un ombre avait surgit aussi, et Vylia avait choisit de partir, par précaution.

Elle venait d'arriver a Paris. Elle habitait la France depuis deux ans, mais Paris était une nouveauté. Née a Londres, elle avait décidé de changer de ville, parce que des problèmes dans les rues de Londres l'avaient contrainte à partir. Et voila qu'elle s'était mise Flammarion a dos, en agissant d'une facon stupide. Une mauvaise idée quand on fait partie de l'ordre de valkar et qu'on a à peine 20 ans. Tans pis, elle arriverait bien a survivre, comme toujours.

*Peut m'importe si cet ombre crois que je suis une trouillarde. Au moins il pourra croire que je ne représente pas une menace sérieuse. Et peut me chaux de ce que ce flammarion mijote, je ne veux pas vraiment le savoir.*

Se préparant a partir, elle se redressa. Mais elle se rendit compte rapidement que quelque chose n'allait pas. Quelqu'un était tout près, et elle était sure que ça n'augurait rien de bon. S'assurant de nouveauq ue ses ailes étaient bien dissimulées, elle redescendit du rebord et marcha d'un pas rapide mais calme, pour se rendre au centre-ville.

"Pour assoupir votre curiosité, mademoiselle, ce que Flamarion faisait là haut n'était que tuer un vampire d'un manière grotesque pour le voir souffrir."

Milanor marchait silencieusement derrière Vilya. Il suivait tous ses mouvements à un pouce près, voilà la raison pourquoi la jeune Valkar ne l'avait pas remarqué, mais simplement senti une présence. Il sourit.

"Que pouvez-vous bien faire ici, à Paris, dame de Londres?"

Vilya resta silencieuse un moment. Elle s'était attendue a voir surgir quelqu'un, mais pas lui. Pourquoi la suivait il maintenant. Elle se sentait un peu mal a l'aise, parce qu'elle se doutait qu'il se tenait derrière elle, et qu'elle détestait quand on se placait dans son dos. Mais poursuivant son chemin comme si de rien n'était, pour ne rien laisser paraitre de la présence de l'ombre au autres passants, elle baissa la voix.

"Oh, pas grand chose. Dison simplement que j'ai eu des problèmes a Londres qui m'ont obligés à me réfugier en France, pour ce qui est de Paris..., ce n'était qu'une ville comme une autre. J'était a Diepp il y a un mois, j'y suis restée un ans et demi. Mais j'avais besoin de retrouver la ville je crois, l'ambiance et la tranquillité. Sinon voilà, rien de bien interressant. Et vous, pourquoi me suivez vous comme mon ombre?"

Vilya savait très bien que l'ombre risquait de ne pas se satisfaire de cette vague réponse, mais elle ne voulait pas que tout ce sache trop vite. Et puis, comment savoir ce que veux l'ombre après tout. Vilya savait que trop en dire ne lui serait d'aucune utilité, comme de ne pas en dire assez.

"Très bien, si vous ne voulez rien dire..."

Milanor copiait les mouvements de Vilya comme une ombre parfaite, dans le sens contraire du soleil doré qui ornait le ciel bleu. Lorsqu'ils passairent devant une ruelle, le Kaldra se détacha du corps de la jeune dame pour aller prendre sa forme humaine dans la pénombre et revint à ses côtés. Il était très grand et beau, avait un nez droit et des yeux inquisiteurs azurins. Ses lèvres étaient tracées et son visage était charismatique. Il portait un chapeau haut-de-forme, une cape et un complet noir et une canne qu'il ne cessait de tourner à la main. Il marchait d'une fière allure, un sourire aux lèvres.

"Je ne resterais plus très longtemps à vos côtés, il serait mal vu de voir un Kaldra avec une Valkar et j'en ai marre de jouer la silhouette."

Il prit un cigare de sa poche droite, l'alluma et la porta à sa bouche.

"Alors! Comment il se porte ce cher Valkar? Toujours aussi tête de cochon? La dernière fois que je l'ai apperçu, il a recommendé six fois son verre d'eau parce qu'il n'était pas à la bonne température."

Milanor rit sur sa dernière phrase.

"Et vous, vous avez l'air bien trop préoccupé pour quelqu'un qui ne fait qu'être à Paris pour l'ambiance urbaine. Ces yeux qui bougent sans cesse, cette démarche qui veut un peu trop être certaine, ce dos trop droit... Qu'est-ce que vous avez Vilya Oblodra?"

"Et pourquoi est ce que quelqu'un comme vous pourrait ce souciez de se qui se passe a mon propos? Vous êtes bien inquisiteur, ma foi."

Vilya devait admettre qu'elle était effectivement sur les nerfs. Mais que Milanor Lupin l'ai aussitôt remarquer avait de quoi la troubler. Combien a Paris se doutais de sa nervosité? Elle risquait de devenir une cible encore plus facile a attraper, maintenant qu'elle se rendait compte qu'elle manquait sérieusement de subtilité...

"Disons que mon grade ne plait pas à tout le monde...Et que bien des gens auraient voulu l'avoir, pour prendre, au moins le peu qu'il y en es, le contrôle de mon ordre. Mon prédécesseur avait décidé de m'accorder beaucoup de faveur quand j'étais parmi eux, et déjà, ça causait certains problème majeurs. Mais là..."

Vilya s'interrompit, sachant très bien que Milanor était capable de comprendre par lui même. Elle se demandait aussi si elle n'en avait pas trop dit...

"Eh, vous voilà avec un peu de votre fardeau parti!"

Milanor sourit.

"Je vous le promet que ce secret, si peu d'un secret qu'il soit, mourera avec moi, Oblodra. Allez, soyez détendu, respirez avec votre dos pour que l'air cicule mieux, vous verrez que ça aide beaucoup."

La face de Milanor changea drastiquement alors qu'il regardait l'autre côté de la rue.

*Crebleu! Un vampire! En plein jour? Qu'est-ce que cela peut bien dire? et ce torchon d'Inéalis où est-il? Dame! Jamais là quand il le faut.*

Il détourna immédiatement sa tête. Son ton jovial décrocha en même temps que son expression. Il murmura à Vilya:

"Ne vous retournez surtout pas. À votre gauche, l'autre côté de la rue, un vampire est adossé contre le lampadaire... Il fume une cigarette, typique. Vous le voyez du coin de l'oeil? Il porte un chapeau, je n'arrive pas à voir ses yeux, mais je parierais n'importe quoi qu'il nous observe depuis tantôt."

Il afficha un sourire, pour être plus subtile, et passa son bras autour de celui de Vilya et l'invita doucement à tourner le coin de la rue pour s'éloigner de l'être de sang.

"Nous allons voir si son unique but est de nous suivre..."

Vilya ne bougea pas la tête. Mais elle devait admettre qu'un vampire, c'était fichtrement interessant. Elle n'en avait jamais vue. Mais pas la peine de se laisser emporter par la curiosité infantile qui était encore parfois son plus grand défaut, pas cette fois. Elle accepta donc que Milanor passe un bras autour d'elle, malgré qu'elle se crispa quand il effleura son aile droite.
Elle s'efforca à se détendre, et adopta une allure presque totalement dénué de tension, quasiment impossible pour elle.

J'espère qu'il va bouger parce que je n'ai pas l'intention de me laisser entrainer bien loin avec Milanor. Pas que je ne le supporte pas, mais je n'aime pas le voir aussi près de moi.

Vilya se laissa emmener, sans toutefois perdre de sa vigilance. Elle était parfaitement consciente d'être au bras de Milanor Lupin, un émminent membre de l'ordre de Kaldra. Mais elle savait qu'elle ne pouvait rien faire, elle pourrait agraver son cas, surtout si c'était là un homme de l'alliance du Péché.

Milanor sentait l'embarras de la jeune dame. Dès qu'ils eurent tourné le coin, il lâcha prise, pris une bouffée de son cigare et se concentra sur le vampire.

*Mais qu'est-ce qu'il fait à nous suivre celui-là?*

Le Kaldra invita Vilya à entrer dans un restaurant de fine cuisine qui se tenait presque à côté d'eux.

"C'est la seule chose que l'on peut faire, murmura Milanor, ça ou se perdre dans le peu de foule qu'il y a présentement."

Il ralentissait le pas pour laisser à la jeune Valkar de prendre une décision avant d'avoir atteint le restaurant.

Très bien, si cela est nécessaire, allons y.

Vilya entra la première dans le restaurant, et avisa une table près du mur du fond, là où presonne ne les verrais du dehors, et où eux pourrait tout voir de ce qui se passe à l'extérieur.En s'asseoyant, elle porta une grande attention a ne pas abimer ses ailes, ce qui l'obligea a changer la position de la chaise. Aprè s'être installé, elle jeta un coup d'oeil a l'extérieur pendant que Milanor s'installait au dehors.

Milanor afficha un air satisfait et s'assis à une des tables blanches ornées de moulures qui embélissaient l'extérieur de l'immeuble. Il en choisi une qui faisait anonyme, voir discret, mais qui donnait une belle vue sur la vitrine et droit sur la Valkar. La serveuse se précipitait au loin, menu à la main, pour faire sûr de ne pas contrarier le client.

"Voici le menu, monsieur. Quelque chose à boire en attendant?"

Elle était blonde, sinon châtaigne, peu charismatique, plutôt poupée, avec des joues rosées et des lèvres pulpeuses. Coquette.

"Un café, je vous pris, merci."

"Et un verre de vin pour moi... Château de Bergerac, s'il-vous-plaît."

Cette odeur de fer sanguin... Milanor baissa son journal. Le tint pâlot, la bouche mince, les yeux noirs aux lueurs rouges, les cheveux ébènes longs et lisses jusqu'aux hanches. Le vampire avait pris place sur le siège devant lui.

"Très bien monsieur."

La serveuse parue surprise, puis se dit que ce devait être un ami en retard et partit en cuisine. Lupin remarqua les yeux de l'être sanguinaire suivre le postérieur de la dame en crispant le coin de ses lèvres en sourire.

"Plutôt du genre à faire les bordels que marier les femmes, je présume?"

Le vampire n'apprécia pas le commentaire et pris parole avec un ton de dégoût dans la voix.

"J'irais droit au but, Amiral-Maréchal. Où est la Valkar qui était avec vous plus tôt?"

Milanor foudroya l'autre du regard.

*Qu'est-ce que cela signifit? Il nous a bien suivit, il devrait donc très bien savoir qu'elle est dans le restaurant... Tu veux gagner du temps, hein, c'est ça? Eh bien tu vas en gagner, mon vieux... pour l'éternité.*

"Sinon quoi?"

Cette fois-ci, la bouche entière se crispa en sourire.

"Vous êtes-vous déjà fait mordre par un vampire, monsieur Lupin?"

Milanor remarqua une ombre sur le bois de la terrasse, à ses côtés. Il esquiva de justesse les crocs de l'autre vampire qui était posté derrière lui et se fondit en ombre en remerciant la lune que la terrasse était remplie et que tout le monde était trop occupé à s'empifrer pour remarquer quoi que ce soit. Lupin pris la forme du restaurant-même.

"Nous t'aurons, chien de basse-ville!" lança le chevelu. "... Et vous de même, gente dame..."

Le vampire regardait Vilya à travers la vitrine.

Sans faire paraitre le moindre indice sur ce qu'elle venait de voir, Vilya fit signe à la jeune serveuse de venir la trouver. Elle commenda un verre de vin rouge, pour paraitre aussi commune que n'importe quelle parisienne. Le vin sortait de ses habitude, elle n'en buvait jamais. Elle ne supportait pas le gout de l'alcool, mais pour cette fois, si cela pouvait l'aider à passer inaperçue... Elle réussi, heureusement, a éviter la grimace qui accompagnait généralement ses gorgées du liquide rouge à l'arome lancinante, et jeta un coup d'oeil serein au dehors.

*Tient, où est-il passé celui là? Et d'où vient l'autre? J'imagine que ce doit être celui qui nous suit depuis le parc. Si c'est un vampire comme le prétent Lupin, autant le tenir a l'oeil quelque peu. D'ailleur, qu'a-t-il choisit comme model d'ombre cette fois? J'espère pour lui que ce n'est pas trop humiliant, comme une chaise!*

Elle observa l'homme de l'autre coté de la grande baie vitrée du restaurant. Il jeta lui aussi un coup d'oeil a travers la vitrine. Leur regard se croisèrent, mais Vilya refusa de se laisser émouvoir. Nonchalente, elle prit une nouvelle gorgée de vin, et rapporta son attention, en apparence, sur le journal devant elle. Nerveuse malgré tout, elle espéra ardament qu'il passerais son chemin, et se calla encore plus au siège, sans tenir compte de ses ailes qui crissèrent légèrement sous la pression Elle ne devait normalement pas s'asseoir sur un haut dossier, mais elle aurait attirée l'attention inutilement. Elle prendrait soin de ses ailes plus tard. Pour l'instant, elle se contenta de boire son vin tranquillement, en lisant distraitement le journal, tout en surveillant du coin de l'oeil le vampire, assis a l'une des tables de la terrasse.

Lupin passait d'ombre en ombre pour éventuellement rejoindre Vilya.

*Pourquoi diantre fais-je cela! Aider une Valkar, et puis quoi encore! Lupin, mon vieux, tu commences décidément à perdre les pédales...*

Un dernier élan et il était à la table d'Oblodra.

"Ne regardez pas en bas, Vilya, et faites exactement ce que je vous dirai de faire. Les vampires, car ils sont deux, comme vous aurez dû le remarquer, vous ont déjà repérée. Appelez la serveuse et demandez-lui l'addition. Aussi, dites-lui de la laisser sur la table pendant que vous irez aux toilettes."

Milanor attendit les actes de Vilya. Il y avait une seule fenêtre à l'intérieure de la salle de bain.

"Très bien, maintenant, regardez en haut de vous. Vous voyez la fenêtre?"

Milanor se rematérialisa en sa forme humaine et regarda Vilya de ses yeux azurins et inquisiteurs.

"Mademoiselle, vous devez me faire entièrement confiance. Sous votre consentement, et sous votre consentement seulement, je me transformerai en ombre encore une fois, mais, cette fois, me fondrai sur vous. Vous deviendrez ainsi une silhouette tridimensionelle, si je puis dire, mais invisible dans l'ombre. Vous aurez entière contrôle sur votre corps et vos mouvements. Vous allez devoir déplier vos ailes, mais les garder contre vous, car vous allez sûrement en avoir besoins. Alors, prête?"

Un peu déstabilisé par les propos de l'ombre, Vilya s'était exécutée. En entendant les directives suivantes, elle s'activa encore, sans essayer de comprendre quoique ce soit. Elle déplia ses ailes, sans les étendres, et attendit.

"Oui, je suis prète."

Elle ne pouvait rien faire d'autre, elle était prète. Mais elle décida de faire confiance en Milanor, tout simplement parce que si il avait voulu la tuer...il l"aurait sans doute déjà fait, ou il l'aurait laisser avec les vampires et ne se serait pas donné tout ce mal.

Milanor sourit par l'aprobation de la Valkar, puis son corps sembla fondre. Une flaque d'ombre apparaissait à ses pieds. C'était la première fois que Milanor se transformait si lentement en son apparence obscure devant Vilya. Lorsqu'il disparue entièrement, la forme incongrue s'attacha aux pieds de la jeune dame et se fusionna instantanément aveec l'ombre de celle-ci. Routine habituelle. C'est alors que la silhouette commença à monter dans le dos d'Oblodra, chose qui donnerait des sueurs froides au plus courageux des êtres de cette terre. Vilya ne fu pas exception. Milanor sentait les petits tremblements dermatiques de la Valkar. Collé au dos de la dame, l'ombre commençait mainenant à attaquer les jambes complètes, la taille, le ventre, le buste, la gorge...

"Attention, respirez un grand coup..."

... Puis le visage.

Lupin laissa le temps à Vilya de s'habituer à sa nouvelle forme.

"Lorsque vous serez prête, vous sortirez par la fenêtre, vous irez en flèche vers le haut et vous vous accrocherez directement en dessous du toît de l'immeuble."

Vilya dut se retenir pour ne pas perdre le contrôle de son corps, elle qui détestait les contacts physique. Si elle ne l'avait pas fait, elle aurait pu blesser sérieusement Milanor...Heureusement pour les deux être, elle se contrôla, et se tint fermement debout sans bouger, attendant que finisse le processus. Lorsque ce fut terminé, elle bouga délicatement son corps, pour s'habituer à cette nouvelle forme. Puis, sans répondre à l'ombre, elle fléchi les genou, et d'une brusque détente des jambes, franchit la fenêtre et, comme le voulait Milanor, s'aggripa au rebord du toit, se glissant dans un intersctice de la structure en pierre. Elle attendit, immobile, ainsi que Milanor réaparaisse, mais prète a décamper s'il tardait trop ou si les vampires décidaient d'être trop aventureux.

» Comme c'est beau les champs...
» Un sous-sol miteux...bon marché...