L'ombre!
Le repère du mal et de la décadence, des démons et de la haine. Un espace dans le temps sans limites hanté par la peur.
N'importe qui est mal à l'aise dans le noir, chaque être vivant est angoissé et fait preuve d'une attention plus élevée.
Le rendez-vous des morts, des vampires, des démons, des monstres et de tous ceux qui viennent des enfers pour détruire la vie des innocents qui on le malheur de passer par là.
Dans l'ombre de l'ombre cependant, un homme, un mortel, à voué sa vie pour protéger les siens des noirs desseins de ces êtres. Il a apprivoisé le noir, il a apprit à le contrôler, à en jouer, à l'utiliser pour lui. Devenir un démon pour être le meilleur des anges.
François Lenoble était aux Carnivals le Croque mitaine des enfants. Il avait réussi à force d'assassina à les effrayer et la seul évocation de son nom les faisait trembler. Carnimeo et les autres grands mis à part bien entendu.
Mais un nouveau danger planait. Un démon au ressources énormes qui avait corrompue Lenoble.
Il s'était finalement remis de ses blessures, rapidement grâce à Mara. Durant près de trois mois, il n'avais pas quitté les souterrains des Templiers. Donnant ses directives à ses hommes par téléphone et messagers. Il avait passé ce temps à travailler son corps, redonner à ses muscles leur jeunesse. Il luttait contre le temps, faisant de ses quarante deux années une pacotille.
Par ailleurs, il avait lu un nombre d'ouvrages simplement faramineux sur les vampires. Il s'était imprégné de leur histoire, de leurs rites, de leur lois, de leurs chefs, de leurs bâtards, de leur comparses surpuissants.
En cette nuit noir, sur la corniche du plus haut immeuble du quartier, c'était un homme nouveau qui bravait l'ombre. Le corps puissant et rapide d'un jeune de trente ans dans un esprit lucide et farouche. Le chasseur mortel le plus craint.
Le Démon!
Il se tenait là, à près de cent cinquante mètres du sol, son attirail habituel au harnais, des balles au magnésium ainsi qu'une nouvelle lampe, diffusant comme une aura de lumière sur un rayon de cinq mètres autour de lui et sur un bon mètre au dessus de sa tête. Son manteau claquant doucement au vent, son regard fut attiré par celui qu'il suivait depuis maintenant quinze jours sans être repéré. Le vampire parfait comme il l'appelait avait beau jouer avec les ombres, son aura lumineuse aux yeux du chasseur était continuellement visible, même lorsqu'il se fondait dans les ombres. Si François était aussi repérable à l'odeur qu'un chat au milieu de chiens, le vampire lui était visible comme un feu dans une plaine par une nuit des plus noire.
Bonsoir Kaldra!
Sa voix éraillée résonna, forte et puissante sur les murs alentours, avant de se perdre dans l'obscurité de la nuit.